Chamonix |
C'est moi qui les ai faites alors ne vous attendez pas à du grand art.
Depuis 1974, le Grépon est un lieu d'empoignades mémorables. Une piste rapide et technique de 1,350 km couverte à des moyennes spectaculaires, sur une glace préparée et taillée comme un joyau. Rapide et très technique,le Grepon a adopté en 1997, deux mesures qui vont dans le sens du spectacle. Le circuit dispose désormais d'une ligne droite de 300 m, au niveau des stands, débouchant sur une épingle (dans le sens des aiguilles d'une montre). A cet endroit, la largeur de la piste portée à 14 m, permet à plusieurs voitures de passer de front, en travers. Bien vu pour les dépassements. D'autre part, la réduction du nombre de clous par roue (216 au licu de 316) permet de limiter l'usure de la piste. Sans incidence sur la vitesse de passage en virage, cette mesure réduit sensiblement la motricité à la réaccélération. Conséquence des voitures moins rapides mais beaucoup plus impressionnantes. C'est tout au bénéfice du spectacle. A noter que le manufacturier de pneus Michelin équipe toutes les voitures de l'épreuve.
Les voitures
Sous leurs apparences de voitures de "Monsieur tout le monde", les prototypes engagés aux 24 Heures de Chamonix dissimulent une technologie impressionnante. De Quoi surfer à plus de 140 km/h sur la glace vive du Grépon ! Moteur central dépassant parfois les 400 ch, quatre roues motrices, 216 clous par pneu, système de télémétrie embarqué pour les meilleures, les voitures inscrites dans la course de Chamonix sont de véritables Formule 1 dc la glace ! Une sophistication toujours plus poussée générée par l'arrivée d'écuries "usine" il y a quelques années. Résultat, avec la disparition de l'écurie BMW la 19e édition des 24 Heures dc Chamonix semble nc pas pouvoir échapper à l'armada Opel. Celle-ci n'aligne pas moins de trois Tigra officielles, qui trustent actuellement les victoires dans le Trophée Andros. Même si la BMW 318Ti de Marcel Tarrès, qui bénéficie toujours du soutien officieux du constructeur bavarois, demeure une sérieuse prétendante au podium. Pourtant, la course est loin d'être jouée d'avance. "Chamonix est une épreuve très particuliére. Une véritable course d'endurance sur glace où les conditions d'adhérence changent constammuent, confirmc Jean-Pierre Malcher, quintuple vainqueur de l'épreuve en 1984, 1986, 1989, 1990 et 1993. Les pilotes devront donc savoir ménager leur monture et disposer de bonnes facultés d'adaptation pour franchir la ligne d'arrivée aux avant-postes. De quoi ménager une course haletante, d'autant que cette année avec quatorze voitures par manche (douze l'an passé), l'épreuve promet d'être encore plus spectaculaire !
Les stars :
Les concurrents
Pilotes de F1, de Rallye, ou de tourisme, les concurrents inscrits aux 24 Heures sur Glace de Chamonix viennent d'horizons très différents. Avec un objectif commun : glisser toujours le plus vite possible et donner du spectacle. Qu'ils viennent de la Formule 1 ou des plateaux de télévision, les pilotes présents à Chamonix ont au moins un point commun: ils sont venus pour se battre. Et sérieusement. Car les 24 Heures sont devenues une compétition âprement disputée. " Sans temps d'adaptation, même Michael Schumacher se ferait laminer sur la glace" affirme Gérard Dillmann, un "privé", habitué des courses sur glace. "Piloter sur cette surface est devenu une affaire de spécialistes", du talent, connaissance du sont des atouts considérables pour espérer s'imposer. Avec la disparition de l'écurie officielle BMW, l'armada Opel fait figure de grandissime favori. D'autant qu'Yvan Muller, vainqueur l'an passé sur une BMW Z3 a rejoint les rangs du constructeur à l'Eclair, associé à Dany Snobeck. Deux pilote qui, séparément, totalisent trois victoires dans les quatre dernières éditions! Sans compter que les autres tandems Opel, Laffite-Arnoux et Alen-Rufier, ne vont pas se contenter de faire de la figuration. Au volant de la seule BMW encore engagée, Marcel Tarrès pourrait venir jouer les trouble-fête...
1er pilote 2' pilote 3' pilote Voitures Jean Alesi ? Philippe Gache n.c Méga Club Jacques Laffite René Arnoux n.c Opel Tigra Yvan Muller Dany Snobeck Eric Helary Opel Tigra Markku Alen James Ruffier n.c. Opel Tigra Ari Vatanen Nigel Mansell n.c. Ford Escort Marcel Tarrès n.c. n.c. BMW 318i François Chauche Jean-Pierre Malcher n.c. Nissan Micra Stéphane Peterhansel Jean-Marie Bigard n.c. Nissan Micra Michel Guégand Frédéric Morel n.c. Nissan Micra Paul Bourion Jean-Pierre Richelmi n.c. Daewoo Nexia Victor Maslov n.c. n.c. Daewoo Nexia Jean-Luc Pailler Knapick n.c. Citroën Saxo Gérard Dillmann n.c. n.c. Opel Tigra V8 Christian Beroujon Christophe Beroujon n.c. Opel Astra Gianni Guidici Gildo n.c. Opel Astra Claude Millet Philippe de Korsac n.c. Nissan Micra Jean-Claude Dayraut Alain Coppier n.c. Porsche 993 Christophe Vaison n.c. n.c. Renault Mégane Maurice Chaumat n.c. n.c. Renault Mégane n.c. n.c. n.c. Seat Cordoba SX Denis Machetto Jean-Claude Karmann n.c. Venturi 400 Marco Gatta Emilio Corio n.c. Prototype Fiat Maurizio Verini Giorgi Piodi n.c. Prototype Fiat Pierre Colard n.c. n.c. Peugeot 306 Sl6 Alexandre Debanne Pierre Bennehard n.c. Peugeot 306 Sl6 Michel Ferté Henri Leconte n.c. Peugeot 306 Sl6 Jean Duby n.c. n.c. Peugeot 306 Sl6 Jutta Kleinschmidt Florence Duez n.c. Peugeot 306 Tl6
Sources : l'Automobile Magazine